Qui suis-je ?…
Mon Parcours…
Gestalt praticienne engagée, je tisse depuis plus de 25 ans des liens au cœur de l’humain. Formée à l’art-thérapie, diplômée en addictologie (DU) et en Sciences de l’Éducation (Master 2), j’ai forgé une approche singulière, à la croisée de l’accompagnement thérapeutique et de la transmission (formation, analyse des pratiques professionnelles et supervisions).
Mon parcours m’a amenée à intervenir dans des univers variés (social, médicosocial) et champs diversifiés (addictologie (bas et haut seuil), Aide sociale à l’Enfance, prévention spécialisée, précarité…). Ces expériences m’ont permises d’aller au contact de personnes aux trajectoires de vie singulières, souvent marquées par des histoires sensibles, complexes, parfois traumatiques.
Par le passé, mon référent de pensée était la psychanalyse, mais la rencontre avec la Gestalt a fait basculer tous mes repères. . J’apprécie le renoncement à un positionnement de « tout sachant », qui prémunit de l’emprise. J’aime également la manière dont le corps est mis à contribution, non pas de façon organique, mais comme un ensemble de phénomène-perception-sensations…
Mon parcours artistique et ma formation en art-thérapie nourrissent une pratique que je revendique comme sensible, vivante, spontanée et créative. A présent, je me laisse guider par la relation intersubjective avec chacune des personnes que j’accompagne, ce qui induit intuitivement le choix des outils. Je pense être devenue authentiquement professionnelle, me défendant contre une impulsion de mener l’autre là où j’ai « envie » qu’il soit, là où je suppose qu’il(elle) sera mieux…
Que ce soit en thérapie individuelle ou en couple, j’envisage chaque relation comme un territoire de transformation...
Mes valeurs et principes…
J’accueille chaque personne a comme un Être unique et singulier.
L’accompagnement se déroule dans un cadre professionnel et ETHIQUE et repose sur des principes clairs et inconditionnel: la bienfaisance, le respect de l’autonomie du sujet…
l’Epochè, à savoir la suspension de tout jugement, est de rigueur.
Contrairement à d’autres types de thérapie dans lesquelles la relation est dissymétrique, je ne me place pas « au-dessus » mais à côté… proposant un cadre suffisamment contenant pour y accueillir les affects émergeants.
La prise en compte de la demande du client est primordiale, tout en favorisant le déploiement de sa personnalité. Ma démarche consiste à rendre le client responsable et libre de ses choix, écartant par là même un quelconque intérêt personnel.
Je m’engage à ce que l’intégrité physique et psychique soit garantie dans mon cabinet.
Je ne m’interdit pas d’utiliser des mediums en séance, car je considère l’Art comme une façon d’être au Monde et que cela a représenté pour moi un point de résilience…. Parce que je crois en l’Esthétique de la Relation, comme disent L. Perls et J-M Robine, mais aussi à l’Art de la Relation, pour reprendre I. Yalom…
Un cadre solide…
Le Code de Déontologie que je m’impose doit être compatible avec les codes de déontologie de l’EAGT et de l’EAP, dont se réfère d’ailleurs l’IFFP. Il a pour but de procurer un ensemble de règles de conduite, mais également de protéger le Client contre tout abus avéré ou vécu comme tel. Voici quelques points qui m’apparaissent essentiels à citer :
La Confidentialité : en tant que Gestalt Praticienne, je suis soumise au respect absolu de la confidentialité, tout en restant dans le cadre de la Loi.
Se prémunir de prêt-à-penser, de préjugés en tout genre : même si je pense être aguerrie sur cette question, je ne suis pas à l’abri d’être confrontée à l’émergence d’une idée préconçue face à un individu ou à ses propos.
La question de Consentement : le respect de l’intimité induit à conscientiser des paliers par lesquels la relation génère une proximité. Je ne dois jamais perdre de vue où je me situe dans la relation, afin d’éviter tout dérapage. La possibilité du «Stop !» doit pouvoir être activée à chaque instant, y compris pour moi.
Non passage à l’acte : même si cela semble évident de refuser tout passage à l’acte, qu’il s’agisse d’un accès de violence ou un retrait précipité d’une séance, c’est toujours bien de le nommer en amont.
La Supervision : il est indispensable de m’entourer de: superviseur.e, comité d’éthique, association… La supervision constitue un tiers qui permet de partager devant un pair habilité, des situations cliniques qui viennent m’interroger sur ma pratique.